Petits plaisirs du confinement
Voici une collection de petits bonheurs constituée par mes élèves de yoga. J’espère que cette liste vous donnera des idées ou vous permettra de vous sentir moins seul(e).
Peut-être pouvez vous constituer votre propre liste ?
Cette démarche de recherche du plaisir dans les moments difficiles nous aide à voir le verre à moitié plein et à prendre conscience du positif. Aussi fragile soit-il.
N’hésitez pas à piocher dans toutes ces idées et à vous faire du bien !
– Le petit rituel qui s’est instauré assez naturellement à la maison : les parties de cartes le soir avant le dîner avec un coca ou un apéro, ça se fait toujours dans la bonne humeur et nous ne l’avions pas fait depuis très très longtemps. Pour nous c’est le rami, on compte les points, on chambre le perdant ou celui qui accumule les 100 points.
– Une de mes astuces plaisir c’est de profiter du vent de nouveauté et de créativité qu’entraîne ce confinement. Pour ma part, je participe par exemple à des cours de gym, je découvre le pilate, fais du renforcement musculaire, etc. En temps ordinaire je ne prends pas le temps pour ça car j’ai d’autres priorités ! Et l’autre aspect positif est que même si je suis ravie de gainer mon corps, ça me conforte dans mes choix d’activités dans la vie non confinée.
– Rester fidèle à mon rdv hebdomadaire de yoga est définitivement important dans mon équilibre. Je me rends encore plus compte à quel point c’est une activité complète, tant au niveau du corps que de l’âme.
– J’ai aussi profité de ces temps différents pour prendre des nouvelles d’ami(e)s dont je n’ai pas de nouvelles depuis longtemps.
– L’avenir post confinement s’annonçant potentiellement difficile pour mon mari et moi au niveau professionnel, j’ai décidé de ne pas y penser, et je m’ancre dans le présent….. ce que je n’arrive pas à faire non confinée !!
– Je fais des choses qui me tiennent à coeur mais que je ne fais pas en priorité en temps normal: J’ai rangé mon débarras, quel plaisir de mettre de l’ordre dans ses affaires ! Et puis ça occupe, ça fait bouger, bref, que du positif !
– J’ai fait mon album photos en retard.
– Je regarde des films le soir, ce que je ne fais jamais d’habitude.
– Je vois mes enfants ravis de ce temps avec leurs parents, et je profite avec eux.
– Je fais des mandalas ou je lis. La lecture me permet de m’évader.
– Depuis le début du confinement, j’ai instauré la pause thé ou tisane vers 16H30/17H00 pour tout le monde: mon mari, Simon (22 ans) et Justine (17). Nous y avons tous pris goût (même si pour Simon et moi c’était déjà une habitude), et ça nous fait une petite pause bien agréable et conviviale, un moment de break pendant lequel chacun oublie et les soucis, et le confinement! Notamment mon mari qui, comme beaucoup a de gros soucis en ce moment dans son entreprise. Cette pause douceur lui permet de ne pas se laisser envahir par le stress.
– Je m’efforce aussi de faire prioritairement tout ce que je n’avais pas le temps de faire d’habitude et qui m’agaçait! (tu sais, tous ces gnah gnah gnah je n’ai pas le temps de à cause du boulot, des courses, des enfants, de la bouffe, etc.) J’ai d’abord recensé ces choses, puis maintenant, je les fais : en ce moment, je n’ai pas rattrapé mon retard de repassage, mais je m’occupe de mes plantes, je leur parle, je nettoie les feuilles de mes ficus une par une ( et ils sont immenses…), j’ai ressorti ma guitare (je n’avais pas joué depuis de années),et je donne pas mal de mon temps aux autres : j’ai repris contact avec des personnes que j’avais perdues de vue depuis un bon moment, pas par lassitude, mais parce que le temps file et qu’on ne s’en rend pas compte. A chaque fois, c’est un véritable moment de bonheur, chargé en émotion ! Rien que pour ça, ça vaut le coup !!! Un vrai bonheur.
– Tous les jours vers 11h30, je m installe sur mon balcon 30 minutes au soleil. J’associe un moment de méditation à une petite séance de bronzage. Le soleil me remplit d énergie. Bien sûr si ce dernier pointe son nez !
– Dans ma salle de bain éclairée qu’ à la bougie avec une musique Zen, je m offre un bon moment de relaxation et de détente dans un bain parfumé.
– J’ai une amie qui est hospitalisée depuis janvier. Tous les 2 jours je lui envoi des photos de fleurs qui éclatent avec le Printemps. Son bonheur me remplit de joie.
– À vos crayons : je fais de beaux dessins d’encouragement (hier POISSONS pour le 1er avril) qui sont adressés aux personnels soignants et ceci par un petit montage créé par une amie.
– J’écoute de la musique.
– Je marche dans les limites de ce qui est autorisé.
– Les contacts avec ses proches et tous ses amis.
– Se préoccuper des personnes seules dans notre entourage, ça leur fait du bien, espérons le, et à nous aussi.
– J’essaie d’être créative avec ce que j’ai à la maison : par exemple pour Pâques, plutôt que d’aller dans les magasins pour acheter des décorations pour ma table, j’ai appris à faire des lapins en origami. Ou bien, comme nous devons stocker le verre usagé chez nous, j’ai fait des vases des anciennes fioles à épices, etc. Ca m’évite de les voir trainer à la maison. La contrainte de devoir faire soi-même m’oblige à me creuser les méninges et j’adore ce processus créatif de s’amuser avec peu.
– Je me suis inscrite comme bénévole dans ma commune pour aider les personnes isolées.
– S’entraider entre voisins (commandes groupées par exemple), ce qui donne l’occasion de discuter (à bonne distance évidemment !) et de mieux se connaitre.
– Revoir pour la 10ème fois ‘le sauvage’ de J.P. Rappeneau avec Yves Montand et Catherine Deneuve.
– Lire ou relire la BD sur Le Caravage par Milo Manara (tome 1 ‘La palette et l’épée’, tome 2 ‘La grâce’) : plaisir des yeux.
– Je crois que le maître mot de mes astuces est de prendre le temps et de faire les choses en conscience. Chaque jour ressemble au précédent mais avec une nuance : Les jours de travail semblent être les mêmes mais …
- des nems dans le bowl du midi à la place des samosas de la veille, ou du cabécou enveloppé dans une feuille de brick à la place de la mozza.
- un croissant, une part de gâteau, pour le petit déjeuner à la place de la compote.
- un cours de yoga avec Nancy.
- un appel téléphonique d’un ami ou d’un proche.
- un sms ou un mail cadeau à un ami ou un proche.
- les jours de we ressemblent aux précédents mais alternance de jardinage, bricolage, rangements, avec alternance dans le choix des ingrédients de l’apéro, mais l’apéro en base!
Donc pour résumé, les jours se ressemblent mais les pépites sont dans les surprises aussi infimes soient elles et le plaisir est de les réaliser…en conscience.
– Préparer des bons petits plats, plutôt végétariens et prendre soin de ma santé.
– Nourrir les oiseaux du jardin et les observer évoluer.
– Jeuner une fois dans la semaine et ressentir son corps.
– Jouer sur gong et émettre des vibrations positives.
– Boire une coupe de champagne.
– Le dimanche, je met les petits plats dans les grands. Je cuisine un menu sympa je dresse la table comme si nous avions des invités : argenterie, nappe, déco, etc.
– Visionner un reportage découverte de la nature sur Arte.
– Marcher 50’ dans les rues vidées de sa circulation en écoutant le chant des oiseaux et respirer à poumons pleins
– Regarder le ciel et son immensité quand sa couleur est vive.
– Faire du sport au quotidien dans mon salon même si je n’ai vraiment pas beaucoup de place.
– Ecouter les oiseaux chanter.
– Le carré de chocolat quotidien.
– Le feu de cheminée.
– J’ai appris à coudre et je fais des masques pour mes amis soignants. Cela me donne un sentiment d’utilité.
– Repasser en écoutant de la musique : c’est de la pure méditation.
– Câlin avec mon chien.
– Suivre tous les jours à 18:00 la méditation en live de @lilibarbery sur Instagram.
– Me fixer un challenge qui semble inatteignable mais dont chaque centimètre de progrès me réjouit. Je veux à la fin du confinement toucher mon genou avec ma tête quand je suis assise jambes tendues. Je pars de super loin mais je progresse chaque jour !
– Je scrute comme jamais aussi chaque bourgeon de mon jardin et le jour où va éclore la première rose je pense que ce sera une joie inestimable !
– Avoir un planning la veille pour le lendemain (même si je ne le suis pas toujours);
– les activités matérielles comme nettoyer, ranger, cuisiner ;
– téléphoner à mes proches (mes enfants et amis) surtout en vidéo ;
– échanger avec mon chat (caresses, petits bavardages…)
– regarder quelques séries (d’autant que c’est quelque chose que je ne faisais pas beaucoup avant) ;
– j’aimerais lire plus qu’avant mais je ne le fais pas beaucoup;
– vos cours de yoga.
– J’ai commandé des graines sur Internet et j’observe chaque brin qui pousse. Cela me donne une mesure du temps qui passe. Alors que rien ne change vraiment dans mon quotidien : là, j’ai des preuves tangibles de progrès.
– Susciter ma créativité pour rechercher ce que je peux faire que je n’aurais pas fait en temps normal parce que j’avais mieux à faire et que je remettais cela au lendemain.
– Tenir un journal intime et le relire en fin de semaine. Depuis trois semaines, sa relecture me confirme qu’« Écrire c’est mettre de l’ordre dans le « bordel » qu’on a dans la tête ».
– Faire des bouquets uniquement avec du feuillage en appliquant le conseil de mon fleuriste « Pour faire un joli bouquet de fleurs, ce qui compte c’est le feuillage ». Donc sans fleur cela doit marcher aussi.
– Faire des expériences cuisine, souvenirs de petits plats de maman alors que je n’ai pas la recette exacte. Cela marche et mon mari est très conciliant.
– M’abonner au philharmonique de Berlin alors que ce projet était resté en plan. Si vous aimez la musique classique, c’est génial surtout les explications qui accompagnent les concerts.
– M’obliger à un échange perso avec mes collaborateurs, au moins une fois par semaine. Prendre de leurs nouvelles alors que nous sommes surchargés de travail et que les échanges se réduisent au strict nécessaire.
– Prendre des photos de l’évolution de mes jardinières sur le balcon alors que je n’avais jamais pris le temps avant. J’ai accueilli l’éclosion du premier petit œillet comme un cadeau immense.- Prendre des nouvelles très régulièrement de mon oncle, de mon frère et bien d’autres personnes seules. Nous avons plein de choses à nous raconter. Il est doux d’observer comme ils essaient de me rassurer et comme ils se préoccupent de moi et de ma famille.
– Suivre des cours de renforcement musculaire 3 fois par semaine alors que je n’en faisais qu’un avant.
– Suivre le cours de yoga de ma fille comme si rien n’était et me réjouir du plaisir qu’elle donne à ses élèves.
– Organiser mes journées à l’avance en veillant à créer du nouveau et surtout en me rappelant chaque jour, plus précisément quand le moral baisse et que les angoisses m’envahissent, cette démarche que j’ai adoptée librement me prouvant ainsi que je reste une « femme debout et libre ». Comme dans la chanson de Michel Berger que France Gall chantait si bien… « Pedro libre dans sa tête, derrière sa fenêtre… » rien de tel pour relativiser le confinement !
– Juste se poser au soleil en savourant sa douce chaleur.
– Prendre le temps de regarder mon chat jouer.
– Écouter le chant des oiseaux.
– Partager un bon film avec mes proches.
– Faire des jeux de sociétés.
– Partager un café ou thé avec des amis via Zoom.
– Prendre le temps de faire les choses pleinement sans précipitation.
– Etre dans la gratitude : Au tout début du confinement, j’ai eu toutes sortes de peurs : tomber malade, qu’on vienne à manquer de nourriture, d’essence, que les gens deviennent égoïstes et violents. D’un coup tout ce que j’ai toujours pris pour acquis devenait incertain. Du coup, chaque soir j’égraine toutes mes gratitudes :
– De ne pas être malade,
– Que mes proches ne soient pas malades,
– D’avoir à manger,
– Être au chaud et en sécurité,
– De pouvoir continuer à travailler même si ce n’est pas autant qu’avant, – D’avoir Internet et un ordinateur,
– D’avoir ris ou pleuré aujourd’hui, etc
La liste est très longue puisque j’ai pris conscience que tout cela pourrait vraiment disparaitre.
– J’utilise un agenda papier et pour chaque jour je note quelque chose qui s’est passé : un point de repère. Même confiné, je continue à vivre, à faire des expériences, à partager avec les autres, à me questionner, à avoir du plaisir, à grandir.
– Marcher pieds nus sur le parquet et dans l’herbe du jardin dès que la température le permet.
– Inclure des pauses câlins dans la journée de télétravail / d’école à la maison.
– Donner un peu de temps confiné pour une cause utile (par exemple, participer à l’opération « confiné mais aux aguets » de la Ligue de Protection des Oiseaux :
https://positivr.fr/comptage-des-oiseaux-avec-la-lpo-pendant-le-confinement/)
– Augmenter à volonté le nombre de « kiffs » quotidiens (au lieu de 3, penser chaque soir à toutes les petites choses de la journée dont on est fier ou simplement qui ont apporté de la joie).
– Faire des séances de sport en famille.
– Profiter du confinement pour faire découvrir les cours de yoga aux enfants et en faire des rdv familiaux réguliers.
– Planter des graines, s’en occuper chaque jour et goûter la joie de les voir pousser.
– Se faire une collation avec une boisson et une douceur, avec un danger toutefois : la maîtrise des quantités, ceux qui sont concernés me comprendront !
– Faire à manger seul ou à plusieurs et partager le repas ensemble, pour les personnes confinées seules, congeler pour manger en plusieurs fois et étaler le plaisir !
– Faire des jeux de société avec les enfants, ils adorent et en re-demandent !
– Faire un puzzle pour ceux qui ont la patience ! Ce n’est pas mon cas, mais ma fille de 9 ans et mon mari en ont fait un de 1000 pièces en une semaine, j’ai vu qu’ils ont beaucoup apprécié.
– Préparer la chasse aux oeufs de Pâques (ou autres confiseries et douceurs selon ce qu’on a !) en intérieur façon chasse au Trésor.
– Quand on a la chance d’avoir un accès à un jardin, sortir avec les enfants pour prendre l’air et jouer avec eux comme des enfants en récréation : à chat, à cache-cache.
– Entretenir le jardin de sa résidence, en l’absence du passage des jardiniers, en cette période où la nature revit !
– Prendre un moment pour lire.
– Ranger, trier, nettoyer… commencer le ménage de printemps au printemps et pas en août !
– Faire la sieste.
– Faire des coloriages et pourquoi pas à 4 mains !
– Recevoir des cours de danse classique par sa fille de 9 ans ! On bouge en jouant et on découvre le talent de son enfant.
– S’initier à la confection d’un masque avec les tutos disponibles. – Ecouter le silence et la nature.
Confiance en soi et discipline avec le Nabhi Kriya
Un kriya est un exercice ou une série d’exercices qui visent à faire travailler notre corps et notre esprit vers un but précis. Il existe des kriyas pour la détoxification du foie, la paix du mental, la confiance en soi, l’élimination de la colère et bien d’autres.
Le nabhi kriya nous aide a développer la volonté, la discipline et de la confiance en soi.
En effet, en faisant travailler le centre du nombril (également appelé le troisième chakra), il renforce notre détermination et notre capacité à aller de l’avant. Il aide aussi pour la digestion et la diffusion de l’énergie physique.
Avec un troisième chakra fort, nous ressentons nos émotions sans nous laisser déborder par elles. Nous sommes confiants, dynamiques et responsables. Il nous est possible de prendre des décisions et de s’y tenir.
Si au contraire, vous êtes sensibles aux critiques, au ridicule, au rejet ou que vous manquez d’estime de soi ou de discipline, il peut être intéressant de renforcer votre troisième chakra. Pour cela la pratique du Nabhi Kryia est recommandée.
Comment pratiquer le Nabhi Kriya ?
La première règle de la pratique du yoga est de ne pas se faire mal.
Pour cela, nous devons être à l’écoute de soi et respecter notre corps. Par conséquent, la douleur est à surveiller : le muscle qui chauffe, ok. Mais l’articulation qui tire, non !
Pour le mental, il est intéressant aussi de savoir se ménager sans se juger. Certains jours, les pensées négatives ou les distractions affluent et ce n’est pas grave. L’essentiel est de continuer d’essayer de se concentrer sur l’exercice et la respiration.
Pour ressentir les bénéfices d’un kriya, il faut respecter l’ordre et le temps des exercices. Néanmoins certaines adaptations sont possibles : comme réduire tous les temps par un tiers par exemple ou réduire l’intensité d’une posture pour ne pas se faire mal au dos par exemple.
Les temps indiqués pour chaque exercice sont pour des étudiants avancés. Il est suffisant de commencer en divisant tous les temps par trois, par exemple. Attention, si vous diminuez le temps d’un exercice, il faut diminuer les temps de tous les autres exercices de façon proportionnelle.
Certains d’entre nous aime mettre les mains sous les fesses durant les exercices d’abdominaux, cela soulage sur l’instant mais ne permet pas à vos abdominaux de travailler correctement. Mieux vaut alors réduire l’intensité ou la durée de l’exercice.
Le Challange des 40 jours
Le Kundalini yoga nous enseigne qu’il est nécessaire de mettre en place une habitude pendant 40 jours d’affilés pour supprimer les mécanismes négatifs qui nous empêchent de changer : les petites phrases comme : « je n’ai pas le temps », « j’ai pas de tapis », « je ne trouve jamais mes affaires », « j’oublie », etc.
90 jours de pratique continue : l’habitude est consciemment mise en place.
120 jours de pratique continue : l’habitude est intégrée.
1000 jours de pratique continue : l’habitude fait partie de vous.
Le Nabhi Kriya : les exercices
Allongé sur le dos, inspirez en montant la jambe droite à 90°, expirez en l’abaissant. Changez de jambe et recommencez.
Si vous avez facilement mal aux lombaires, il est préférable de démarrer avec les deux jambes à 90° et d’en descendre une à la fois.Continuez pendant 10 min avec une respiration profonde et puissante.
Cet exercice travaille sur les voies digestives inférieures.
2. Montez les deux jambes à 90° sur l’inspiration et abaissez les sur l’expiration. Tendez les bras vers le ciel, les paumes se font face et sont espacées de la largeur des épaules. Garder les bras bien tendus et les épaules touchent le sol.
Continuez 5 minutes.
L’exercice renforce les voies digestives supérieures et le plexus solaire.
3. Amener les genoux sur la poitrine, encercler les avec les bras. La tête est posée sur le sol. Détendez-vous dans la posture.
3 minutes.
Cette posture favorise l’élimination des gaz et relaxe le cœur.
4. Toujours dans la même posture, inspirez en ouvrant les bras tendus de chaque côté sur le sol loin du corps et étendez les jambes vers l’avant à 60°. Expirez en ramenant les genoux sur la poitrine et en les entourant de nouveau des bras.
Continuez 5 minutes.
Ce mouvement charge le champ magnétique et ouvre le centre du nombril.
5. Allongez sur le dos, amenez le genou gauche sur la poitrine et encerclé le avec vos bras. La jambe droite se lève à 90° sur l’inspiration et se baisse jusqu’au sol à l’expiration. Continue une minute puis changer de jambe. Recommencer le cycle encore une fois.
Cet enchaînement ajuste les hanches et le bas de la colonne vertébrale.
6. Peindre son aura : debout, levez les bras au-dessus de la tête et pressez les contre vos oreilles. Les pommes sont tournées vers le ciel. Expirez en amenant les mains sur le sol. Inspirez en vous redressant. Le mouvement est lent et la respiration est profonde.
Pour les personnes ayant des problèmes de dos, il est préférable de fléchir les genoux et d’assouplir les bras afin qu’ils soient moins lourds et ainsi de protéger le dos.
Continuez ainsi 2 minutes puis accélérer pendant 1 minute.
Cet exercice assouplit la colonne vertébrale, favorise la circulation du liquide céphalo-rachidien et renforce l’aura.
7. Relaxation totale allongé sur le dos ou méditation pendant 10 à 15 minutes.
Astuces pour se libérer de la tristesse
Souvent, les émotions nous collent à la peau. Nous aimerions passer à autre chose mais l’émotion surtout les désagréables ne veulent pas nous laisser tranquille.
La première étape est toujours l’introspection
Quelle est cette émotion ? Quel nom puis-je lui donner ? D’où vient-elle ? Où se situe-t-elle dans mon corps ? Quelles sensations physiques l’accompagnent (noeud au ventre, gorge serrée, sueurs, palpitations, etc.) ?
Comprendre d’où viennent nos émotions, ce qu’elles cherchent à nous dire, les ressentir dans notre corps, sont des démarches essentielles pour mieux les évacuer et éviter qu’elles ne s’installent en nous.
Cela étant dit, parfois un petit coup de pouce peut aider.
Voici une liste d’astuces pour aider notre corps et notre esprit à évacuer la tristesse.
Cette liste a été constituée par mes élèves pratiquant le yoga avec moi. Un grand merci pour leur partage, leur créativité et leur humour !
- Si je suis triste, j’essaie de ne pas rester seule et de trouver une personne avec qui partager.
- Si la raison de ma tristesse n’est pas trop grave, j’essaie de me distraire : je vais me promener, je vais au cinéma , j’écoute une belle musique.
- Je relativise.
- S’organiser une petite marche au grand air.
- Faire du jardinage.
- Je pleure un bon coup, parfois ça soulage.
- Lire un livre amusant (pas forcément facile à trouver).
- Huile essentielle de bergamote (en diffuseur).
- Penser à des événements gais de sa vie (non en relation avec la cause de la tristesse).
- Je pense à l’océan au bord duquel j’ai grandit : j’entends les vagues, je sens l’eau fraîche qui me fait flotter, l’odeur du sel et du soleil. Rien qu’en y pensant, j’ai comme un souffle de vie qui m’envahit. Certes je suis triste mais je suis vivante !
- Voir un film comique.
- Jouer avec son animal de compagnie.
- Positiver.
- Une petite séance de soins (bain chaud, masque, gommage….),
- Allumer un feu de cheminée en regardant une bonne série ou en lisant un bon bouquin.
- Une activité énergisante.
- Eviter les écrans.
- Travailler.
- Organiser un événement : une sortie au cinéma, au théâtre, un repas.
- Quand je suis triste, il m’arrive de me réconforter en faisant des crêpes. Les préparer de A à Z m’apporte davantage de plaisir que de les acheter déjà préparées. Cela me rappelle mon enfance, en Bretagne. J’essaie de vivre ce ressourcement gourmand en conscience, de la préparation de la pâte à sa cuisson, en passant par son temps de repos, pendant lequel l’odeur s’améliore au fil des heures. Je m’efforce d’être à l’écoute de tous mes sens.
Regarder un programme simplet à la TV.
Si la tristesse arrive, je ne m’y oppose pas, je cherche une ambiance qui est en accord avec elle et je la retrouve souvent avec la musique – belle, nostalgique, avec quelques notes de piano, parfois une voix … «Grand Torino» de Jamie Cullum & Clint Eastwood me touche à chaque fois. C’est un moment de solitude où j’accueille ma tristesse et je la laisse couler avec mes larmes, jusqu’à ce que la paix arrive.
Peut-être avez vous d’autres astuces pour vous libérer de votre tristesse ? Faites votre liste et piochez dedans si le besoin s’en fait sentir.
Un arbre contre l'inquiétude
Un arbre pour se libérer de l’inquiétude :
Quand nous sommes anxieux, nos pensées ont tendance à tourner en boucle. Nous ressassons, nous ruminons. Il est alors très difficile de sortir de ce cercle entêtant. Nous n’arrivons pas à passer à autre chose, l’anxiété monte, prend de plus en plus de place et les pensées ne font qu’empirer. Il existe plusieurs techniques pour réduire les ruminations. L’une d’elle est « l’arbre de l’inquiétude ».
Commençons par comprendre pourquoi notre cerveau aime nous inquiéter
D’abord notre mental adore avoir notre attention. Si nous ne sommes pas en train de penser, concrètement il est au chômage technique. Finalement, nous sommes son seul spectateur. Quand vous n’êtes pas en train de réfléchir, votre cerveau se sent seul. Du coup, il utilise plusieurs stratagèmes pour attirer votre attention. L’un d’entre eux est d’émettre des pensées stressantes parce que nous y prêtons particulièrement attention.
Notre cerveau est très prolifique quand un sujet l’inquiète, puisqu’il peut créer jusqu’à 50 pensées connectées au même sujet anxiogène. Et plus il en produit, plus nous écoutons.
L’autre raison derrière les ruminations est que notre esprit n’aime pas l’incertitude. Il cherche à trouver des solutions pour nous garder en sécurité, nous protéger de tout ce qui pourrait nous faire du mal. Malheureusement, parfois il exagère et sa notion de sécurité prend un sens excessif. Certes, si vous faites des erreurs en réunion demain ce pourrait être gênant mais vous n’allez probablement pas perdre votre emploi pour autant.
Néanmoins, le mental a beaucoup de mal à faire la part des choses entre les petits problèmes et les grands drames. Pour lui, la moindre souffrance est à éviter, il ne fait pas le tri entre les niveaux de problèmes.
C’est pourquoi il faut l’aider. Pour cela, l’arbre à inquiétude peut être utile.
Le principe est simple : à chaque fois que vous remarquez que vous êtes en train de vous inquiéter, remontez le fil des questions.
1. La première étape consiste à bien cerner ce qui vous fait peur.
Pouvez-vous déterminer le sujet central de votre inquiétude ? De quoi s’agit-il ? Pouvez-vous le résumer en une phrase ?
2. Puis demandez-vous, si ce problème peut être réglé maintenant ?
Avez-vous les outils, le temps, la capacité de le résoudre ?
En fonction de votre réponse à cette question, deux scénarios sont possibles :
- Soit « oui », vous pouvez y faire quelque chose, auquel cas, il est temps de mettre en place un plan d’action et d’agir. N’oublions pas que le passage à l’action reste une des meilleures stratégies de gestion du stress.
- Soit, la réponse est « non », et il faut accepter de passer à autre chose. Souvent le terme « lâcher-prise » est frustrant pour les patients car concrètement comment fait-on pour « lâcher prise » ? Personnellement, j’utilise plus volontiers l’expression « laisser faire ». C’est-à-dire que j’observe et je n’interviens pas car cela ne relève pas de mon pouvoir.
Bien sûr, notre esprit rejète souvent notre envie de passer à autre chose car cela va à l’encontre de son besoin d’attention et de protection. Auquel cas, il vous appartient de lui rappeler gentiment mais fermement que c’est vous qui décidez, que vous avez évalué la situation et la discussion est close. Pour vous aider à passer à autre chose, occupez vous. Ne pas se laisser le temps de s’inquiéter après avoir déterminé qu’à cet instant nous ne pouvions rien faire, peut être très efficace et vraiment soulager votre mental.