Souvent, les émotions nous collent à la peau. Nous aimerions passer à autre chose mais l’émotion surtout les désagréables ne veulent pas nous laisser tranquille.

La première étape est toujours l’introspection

Quelle est cette émotion ? Quel nom puis-je lui donner ? D’où vient-elle ? Où se situe-t-elle dans mon corps ? Quelles sensations physiques l’accompagnent (noeud au ventre, gorge serrée, sueurs, palpitations, etc.) ?

Comprendre d’où viennent nos émotions, ce qu’elles cherchent à nous dire, les ressentir dans notre corps, sont des démarches essentielles pour mieux les évacuer et éviter qu’elles ne s’installent en nous.

Cela étant dit, parfois un petit coup de pouce peut aider.

Voici une liste d’astuces pour aider notre corps et notre esprit à évacuer la tristesse.

Cette liste a été constituée par mes élèves pratiquant le yoga avec moi. Un grand merci pour leur partage, leur créativité et leur humour !

  • Si je suis triste, j’essaie de ne pas rester seule et de trouver une personne avec qui partager.
  • Si la raison de ma tristesse n’est pas trop grave, j’essaie de me distraire : je vais  me promener, je vais au cinéma , j’écoute une belle musique.
  • Je relativise.
  • S’organiser une petite marche au grand air.
  • Faire du jardinage.
  • Je pleure un bon coup, parfois ça soulage.
  • Lire un livre amusant (pas forcément facile à trouver).
  • Huile essentielle de bergamote (en diffuseur).
  • Penser à des événements gais de sa vie (non en relation avec la cause de la tristesse).
  • Je pense à l’océan au bord duquel j’ai grandit : j’entends les vagues, je sens l’eau fraîche qui me fait flotter, l’odeur du sel et du soleil. Rien qu’en y pensant, j’ai comme un souffle de vie qui m’envahit. Certes je suis triste mais je suis vivante !
  • Voir un film comique.
  • Jouer avec son animal de compagnie.
  • Positiver.
  • Une petite séance de soins  (bain chaud, masque, gommage….),
  • Allumer un feu de cheminée en regardant une bonne série ou en lisant un bon bouquin.
  • Une activité énergisante.
  • Eviter les écrans.
  • Travailler.
  • Organiser un événement : une sortie au cinéma, au théâtre, un repas.
  • Quand je suis triste, il m’arrive de me réconforter en faisant des crêpes. Les préparer de A à Z m’apporte davantage de plaisir que de les acheter déjà préparées. Cela me rappelle mon enfance, en Bretagne. J’essaie de vivre ce ressourcement gourmand en conscience, de la préparation de la pâte à sa cuisson, en passant par son temps de repos, pendant lequel l’odeur s’améliore au fil des heures. Je m’efforce d’être à l’écoute de tous mes sens.
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Regarder un programme simplet à la TV.

  • Discuter.
  • Un dîner tranquille avec un être cher.
  • Penser fortement à un de nos petits enfants : à leur joie de vie, leur insouciance.
  • Penser à de bons et heureux moments passés.
  • J’appelle ma mère et je lui balance mon sac. Elle sait toujours trouver les mots pour me réconforter, c’est incroyable !!! Donc si vous voulez, je vous donne son numéro de téléphone !!!
  • Dans ma tête, j’ai un album de « souvenirs » me rappelant des moments de bonheur durant ma petite enfance. Je me réfère à cette période car je constate que jusqu’à l’âge de 7 ans, j’ai vécu de vrais moments de bonheurs sans aucune ombre (pas de peur du futur, sentiment de protection, aucune anxiété).  Quand, je suis triste ou que j’ai du mal à m’endormir car je rumine des pensées tristes, je repense à un de ces moments et j’ai l’impression de revivre cette émotion.
    Si la tristesse arrive, je ne m’y oppose pas, je cherche une ambiance qui est en accord avec elle et je la retrouve souvent avec la musique – belle, nostalgique, avec quelques notes de piano, parfois une voix … «Grand Torino» de Jamie Cullum & Clint Eastwood me touche à chaque fois. C’est un moment de solitude où j’accueille ma tristesse et je la laisse couler avec mes larmes, jusqu’à ce que la paix arrive.
  • Nous avons des livres de blagues : quand l’un de nous ne va pas bien, on prend le bouquin et chacun son tour, nous racontons une blague. La surenchère arrive vite et nous rions. Au-delà du rire, je crois que je n’aime pas rester seule avec ma tristesse donc je me tourne vers les autres.
  • Feuilleter des albums photo.
  • Je change les draps de mon lit : pour moi la tristesse s’incruste dans mon esprit, je la sens qui m’enveloppe le corps et le coeur. Avec des draps propres, j’ai un nouveau cocon frais et non imprégné de mon vague-à-l’âme.
  • Je visualise la ligné de mes ancêtres sur 10 ou 20 générations. Je ne sais rien d’eux mais ils ont contribué à mon existence et une part de moi croit qu’ils regardent avec bienveillance leur descendance. Je me sens moi seul et soutenu.
  • Je danse ma tristesse. Je ne sais absolument pas danser mais je laisse mon mal-être guider mon corps et ça me fait du bien.
  • J’allume une bougie et je fixe la flamme. Les larmes me viennent très vite puis j’attends qu’elles se tarissent.
  • Je suis souvent triste en pensant aux gens que j’ai perdu, au temps qui passe. Dans ces moments là, je me rappelle que si des personnes me manquent, c’est parce que je les ai aimé et j’ai été aimé en retour. J’ai vécu. Ca me semble mieux que de l’indifférence.
  • Peut-être avez vous d’autres astuces pour vous libérer de votre tristesse ? Faites votre liste et piochez dedans si le besoin s’en fait sentir.

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